Petra dit Al-Batra'

( suite )
Après avoir été la capitale des Nabatéens du VIe siécle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C., les occupants ultérieurs
ont tous laissé leur marque dans la pierre. C'est ce qu'on peut découvrir à dos d'âne ou de dromadaire ...

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Elle s'est enrichie progressivement grâce au trafic caravanier dans le désert. Trajan l'a annexé à l'Empire Romain en 106 ap. J.-C.



A gauche, le tombeau de Sextius.





A droite, une construction à étages.


Situé sur les hauteurs de la ville, le temple de Ed-Deir dans la région de Ma'an, construit entre le Ier et le IIe siècle apr. J.-C., domine de sa stature imposante (47 m de haut et 40 m de large) les quelques 800 monuments de Petra.

Lieu de culte dès son origine, il fut, après le déclin de la civilisation nabatéenne, occupé par des religieux chrétiens byzantins, d'où son nom de Ed-Deir : << Le Monastère >>.


Pays presque totalement enclavé, la Jordanie occupe cependant une position stratégique entre Méditerranée et Mer Rouge. Au VIe siècle avant notre ère, les Nabatéens, peuple de marchands nomades, ont entrepris de tailler dans la grès rose et jaune des falaises du sud du pays cette ville troglodyte qui allait devenir leur capitale : Petra, << La Pierre >>, en grec.

Vivant du commerce de produits rares (encens, épices, pierres et métaux précieux et ivoire, ...) et de la taxation des routes caravanières, la civilisation nabatéenne a étendu son influence bien au-delà de la région transjordanienne, avant de tomber sous le joug de Rome en 106 apr. J.-C.


Hélas, Petra, ville jordanienne inscrite sur le patrimoine de l'UNESCO en 1985, est confrontée depuis quelques dizaines d'années à une autre menace bien plus inquiétante : le sel de la Mer Morte, transporté par le vent, vient en effet s'incruster dans la roche et fragilise peu à peu tous les monuments comme ceux qui suivent.



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